Polémique autour de Mustapha El Atrassi : l'humoriste visé par une plainte pour incitation à la haine
L'humoriste Mustapha El Atrassi est au cœur d'une controverse après des propos tenus lors de son spectacle 'Renaissance'. Marion Maréchal a déposé une plainte pour incitation à la haine.
Des propos controversés lors du spectacle "Renaissance"
Lors d'une représentation de son spectacle "Renaissance" à Paris, Mustapha El Atrassi a tenu des propos qui ont suscité une vive polémique. L'humoriste a déclaré : "Tout le temps qu'on perd à s'insulter entre Marocains et Algériens, c'est du temps perdu à insulter les 'gwers'", un terme péjoratif désignant les personnes blanches ou occidentales. Ces paroles, prononcées sur scène, ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux, provoquant l'indignation de nombreux internautes.
Réaction politique et dépôt de plainte
En réaction à ces propos, l'eurodéputée Marion Maréchal a annoncé avoir saisi le procureur de la République pour incitation à la haine raciale. Elle a déclaré sur les réseaux sociaux : "Sous les ovations de la salle, 'l'humoriste' Mustapha El Atrassi affiche son racisme antiblanc totalement décomplexé. Nous ne le lâcherons pas." Le député du Rassemblement National Thibaut Monnier s'est joint à cette initiative judiciaire.
Manifestations et tensions devant le théâtre
Le 28 mai 2025, le collectif identitaire "Les Natifs" a organisé une manifestation devant le théâtre L'Européen à Paris, où se produit Mustapha El Atrassi. Les manifestants ont brandi des banderoles et scandé des slogans dénonçant les propos de l'humoriste, réclamant même la déchéance de sa nationalité française. Cette mobilisation témoigne de l'ampleur de la controverse suscitée par les déclarations de l'artiste.
Réactions de l'humoriste
Mustapha El Atrassi a réagi à la polémique en partageant sur Instagram le tweet de Marion Maréchal accompagné d'un émoji en forme de cœur. Il a également publié des captures d'écran d'émissions télévisées évoquant l'affaire, commentant avec ironie : "Quelle belle journée". Ces réactions ont été perçues par certains comme une provocation supplémentaire.
Conclusion
La controverse entourant Mustapha El Atrassi soulève des questions sur les limites de la liberté d'expression dans le domaine de l'humour. Alors que certains défendent le droit à la satire, d'autres estiment que certaines déclarations dépassent les bornes et peuvent inciter à la haine. L'issue de la procédure judiciaire engagée par Marion Maréchal pourrait établir un précédent en la matière.